Un dortoir à œdicnèmes

L’œdicnème est un oiseau très discret et donc très difficile à observer quand on n’est pas ornithologue aguerri…

Pourtant, en ce moment, ils se regroupent à plusieurs dizaines dans les champs, dans la plaine de la Bièvre, pas très loin des habitations, avant de migrer.

Sortie magique le 21 septembre

Merci beaucoup à Serge, bénévole de la LPO, du Pic Vert et de Gentiana, qui nous a emmené à la découverte des oiseaux autour de l’aéroport Grenoble Isère.

Un premier groupe a pu observer en 1 heure une dizaine d’espèces : linottes mélodieuses, tarier pâtre, traquet motteux, pouillots, buses variables, faucons crécerelle, busard saint martin, hirondelles en quantité, corneilles, pigeons ramiers… et même une perdrix rouge (lâchée pour la chasse) qui s’était perdue au milieu de la zone industrielle…

Un deuxième groupe a pu observer à la longue vue quelques œdicnèmes. Mais seul l’œil avisé de l’animateur a pu les dénombrer ! Nous ne regarderons plus tout à fait les champs nus d’automne de la même manière.

La culture ornithologique sans fin de Serge nous a permis d’accroître un peu la nôtre. Le saviez-vous ? Seuls les oiseaux mâles chantent (en dehors des cris d’alerte, sons de communication) en Europe et ce sont les montées hormonales au printemps, et un peu à l’automne, qui déclenchent les chants. Donnez des hormones mâles aux femelles, et elles se mettent à chanter !